Harmoniser les protocoles de diagnostic de la CIPV pour protéger les ressources végétales et faciliter les échanges

La réunion de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) sur le Groupe technique sur les protocoles de diagnostic (TPDP) s’est tenue du 11 au 15 juillet 2016 à Montego Bay (Jamaïque). La réunion a été organisée par le service de la quarantaine végétale et de l’inspection de la production de l’Organisation nationale de la protection des végétaux (ONPV) de la Jamaïque, sous les auspices du ministère jamaïcain de l’Industrie, du Commerce, de l’Agriculture et de la Pêche. Étaient présents à la réunion sept membres du TPDP (Australie, Canada, États-Unis, France, Jamaïque, Nouvelle-Zélande et Pays-Bas) ainsi que le responsable du TPDP, un expert invité (OEPP), deux représentants de l’organisation hôte et deux représentants du Secrétariat de la CIPV, Mme Adriana Moreira et Mme Stéphanie Dubon (équipe de normalisation). M. Norman Barr (États-Unis) a été élu président et M. Hans de Gruyter (Pays-Bas) rapporteur. Le Secrétaire permanent du ministère jamaïcain de l’Industrie, du Commerce, de l’Agriculture et de la Pêche, M. Donovan Stanberry, a prononcé l’allocution d’ouverture. Il a souligné l’importance des protocoles de diagnostic de la CIPV, en notant qu’ils jouent un rôle essentiel dans les économies des pays parties à la CIPV.

Le TPDP a examiné son programme de travail, qui comprend 22 projets de protocoles de diagnostic, dont la plupart seront soumis pour adoption au cours des deux prochaines années. Cet examen a été l’occasion de réitérer l’importance des protocoles de diagnostic de la CIPV, lesquels fournissent les exigences minimales en matière de diagnostic que peuvent mettre en œuvre les 182 parties contractantes à la CIPV. Il a été rappelé que la Commission des mesures phytosanitaires a adopté cette année à sa onzième session une recommandation sur l’importance de diagnostiquer les organismes nuisibles. Le groupe a discuté de plusieurs questions horizontales sur les protocoles de diagnostic, telles que l’assurance qualité, les bonnes pratiques en matière de séquençage, le séquençage nouvelle génération et l’impact des protocoles de diagnostic, ainsi que la viabilité des organismes nuisibles et des protocoles de diagnostic.

Le groupe a examiné en détail quatre projets de protocoles de diagnostic : 1) Candidatus Liberibacter spp. sur Citrus spp. (2004-010); 2) Puccinia psidii (2006-018); 3) Begomovirus transmis par Bemisia tabaci (2006-023); et 4) Xylella fastidiosa (2004-024). Deux de ces projets de protocole de diagnostic avaient été soumis à la Consultation d’experts sur les protocoles de diagnostic de 2016, tandis que les deux autres seront soumis à consultation au quatrième trimestre de 2016. Les projets révisés de protocole de diagnostic seront ensuite soumis au Comité des normes, avec une recommandation en vue de leur approbation pour la période de consultation de 2017.

L’harmonisation des protocoles de diagnostic vise à favoriser des mesures phytosanitaires efficaces pour un large éventail de circonstances et à améliorer la reconnaissance mutuelle des résultats des diagnostics par les ONPV, ce qui peut également permettre de faciliter les échanges. En outre, ces protocoles contribuent au renforcement de l’expertise et de la coopération technique à l’échelle mondiale.

Le rapport de la réunion sera prochainement disponible sur cette page.

Les membres du TPDP visitent une plantation d’agrumes.