La CIPV largement représentée à l’atelier sur la biodiversité à Genève

L’Atelier sur les synergies entre les conventions relatives à la biodiversité s’est tenu du 8 au 11 février 2016 au Palais des Nations à Genève (Suisse). Il s’agissait du premier atelier conjoint réunissant l’ensemble des sept conventions internationales relatives à la biodiversité : la Convention sur la diversité biologique (CDB), la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES), la Convention sur la conservation des espèces migratrices appartenant à la faune sauvage (CMS), la Convention sur les zones humides (Convention de Ramsar), la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), le Traité international sur les ressources phytogénétiques pour l’alimentation et l’agriculture (ITPGRFA) et la Convention du patrimoine mondial (WHC/UNESCO). L’objectif principal de l’atelier était d’élaborer un ensemble de propositions, notamment en vue d’établir une éventuelle feuille de route, pour permettre aux parties aux différentes conventions relatives à la biodiversité d’intensifier leurs synergies et d’améliorer leur coopération, afin de renforcer leur mise en œuvre à tous les niveaux. L’atelier a été organisé par le Groupe international consultatif (GIC) du Groupe de liaison sur la biodiversité et a été essentiellement financé par les gouvernements suisse et finlandais. Il a réuni plus de 60 participants issus des sept conventions, aux niveaux national, régional et mondial, ainsi que des représentants du PNUE. La CIPV était largement représentée, avec la participation de Jingyuan Xia (Secrétaire de la CIPV), Ralf Lopian (Finlande), Lucien K. Kouamé (Côte d’Ivoire), Ezequiel Ferro (Argentine) et Astra Garaje (Lettonie).

L’atelier a surtout consisté à identifier les synergies entre les conventions relatives à la biodiversité dans huit domaines clés : a) les plans stratégiques et d’action ; b) les mécanismes institutionnels pour la coopération aux niveaux national et régional ; c) la gestion de l’information et des savoirs ; d) le suivi, l’établissement de rapports et les indicateurs au niveau national ; e) la communication et la sensibilisation ; f) l’interface science-politique ; g) le renforcement des capacités ; et h) la mobilisation et l’utilisation des ressources. Lors de la séance plénière, le Secrétaire de la CIPV, Jingyuan Xia, a prononcé une allocution sur la mission, le mandat et les activités de base de la CIPV ainsi que sur l’efficacité de la coopération avec les autres conventions relatives à la biodiversité (notamment la CDB et la CITES). Il a également évoqué les thèmes de travail pour les cinq prochaines années (2016-2020) ainsi que les futures synergies et la coordination avec les autres conventions, notamment en vue de la préparation de l’Année internationale de la santé des végétaux (AISV) en 2020. Les représentants de la CIPV ont participé activement à l’ensemble des discussions des groupes de travail sur les huit domaines clés et ont livré des informations utiles sur la CIPV, ses objectifs et ses stratégies. En ce qui concerne la mobilisation des ressources, le renforcement des capacités, le suivi, l’établissement de rapports et la communication, les représentants de la CIPV ont présenté des concepts et des idées qui ont été très appréciés et qui peuvent faciliter considérablement la coopération et la collaboration avec les autres conventions. Les représentants de la CIPV ont notamment indiqué que les sept conventions relatives à la biodiversité devraient coopérer et collaborer à l’organisation de célébrations internationales dans le cadre de la Décennie des Nations Unies pour la biodiversité, comme l’AISV en 2020. Cette proposition a été énergiquement soutenue par l’ensemble des participants et a été incluse dans les conclusions de l’atelier.

La coordination et la collaboration de la CIPV avec les six autres conventions relatives à la biodiversité offrent des possibilités considérables pour mieux faire connaître la CIPV et sa précieuse contribution à la réalisation des objectifs de développement durable (ODD) et du programme connexe à l’horizon 2030 adoptés en septembre 2015. La coordination et la collaboration avec les autres conventions peuvent également permettre de créer des synergies susceptibles d’aider les ONPV et la CIPV à améliorer leurs résultats avec les mêmes ressources.