Vidéo. Le Nicaragua tire profit de son évaluation des capacités phytosanitaires Publié le vendredi 19 février 2021 à 15h09

Managua, 19 février 2021 – L'Instituto de Protección y Sanidad Agropecuaria (IPSA), l'organisation ationale de la protection des végétaux du Nicaragua, a entamé en 2019 une [évaluation de ses capacités phytosanitaires (ECP), devenant ainsi le premier pays de la région Amérique latine et Caraïbes à mener ces dernières années une auto-évaluation de son système phytosanitaire à l'aide d'un outil en ligne.

L'ECP, menée avec le soutien du Secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) et du Bureau de la FAO au Nicaragua, a permis à l'IPSA d'élaborer une nouvelle stratégie de renforcement des capacités phytosanitaires et d'améliorer la législation phytosanitaire nationale ** du Nicaragua en un temps record. La révision du cadre juridique national en matière phytosanitaire a abouti à l'[adoption de la Loi relative à la protection phytosanitaire au Nicaragua][3 par ]nationale du pays en mars 2020. Cette loi permet au Nicaragua de se conformer aux obligations internationales énoncées dans le texte de la Convention, et comprend notamment des dispositions novatrices relatives au commerce électronique et à l'ePhyto.

Pleinement satisfait des résultats de son ECP, le Nicaragua a tenu à partager son expérience en produisant une vidéo qui présente les mesures prises.

Le Nicaragua avait beaucoup à gagner à réaliser une ECP. La participation des acteurs nationaux au processus a aidé le pays à renforcer le dialogue et la collaboration entre l'organisation nationale de la protection des végétaux du pays et les autres parties intéressées. L'IPSA a commencé à collaborer plus étroitement avec les acteurs concernés, qu'il s'agisse des producteurs, des exportateurs et des importateurs, ou encore des universités et des institutions gouvernementales. Le processus d'évaluation des capacités phytosanitaires a également impliqué des représentants de la Direction générale des douanes, du Ministère de l'agriculture et des forêts du Nicaragua, du Ministère de l'environnement et des ressources naturelles, de l'Institut national des forêts, de l'Institut nicaraguayen de technologie agricole et du Ministère du commerce, de l'industrie et du développement.

Enfin, l’ECP a fourni à l'IPSA des instruments de base qui l’aident à gérer et mobiliser des ressources et à mettre en place une stratégie visant à développer les capacités phytosanitaires du pays. Le processus d'évaluation a contribué à motiver le personnel opérationnel de l'ONPV et à améliorer leurs conditions de travail. Le personnel de l'IPSA est désormais plus à même et motivé à remplir sa mission et à réaliser la vision et atteindre les objectifs institutionnels de la CIPV. En menant l'ECP, le personnel opérationnel de l'IPSA a acquis des connaissances sur un certain nombre de sujets compris dans les modules de l'ECP, notamment la législation phytosanitaire, la surveillance, la certification, les systèmes de réglementation phytosanitaire des importations et le diagnostic.

L'évaluation des capacités phytosanitaires de la CIPV permet aux pays de continuer à améliorer et à renforcer leurs services phytosanitaires, ce qui contribue à garantir la souveraineté, à améliorer la sécurité alimentaire et à promouvoir l'innocuité du commerce et l'accès au marché. L'expérience du Nicaragua, présentée dans cette vidéo, constitue un exemple de réussite pour la région de l'Amérique latine, mais aussi pour la communauté phytosanitaire mondiale.

Vidéo: [Mise en œuvre de l'évaluation des capacités phytosanitaires: l’exemple fructueux du Nicaragua][9]