Posted on lun, 26 Jul 2021, 13:17
© FAO/Cristina Aldehuela
Genève, 14 juillet 2021 – Les 12 et 13 juillet 2021, l’Organisation mondiale du commerce (OMC) a organisé un atelier en ligne sur «l’évaluation des risques, la gestion des risques et la communication sur les risques en rapport avec la sécurité sanitaire des produits alimentaires, la santé des animaux et la préservation des végétaux» qui a attiré plus de 1 000 participants. Un ensemble vaste et varié d’orateurs et d’intervenants issus d’organismes internationaux de normalisation, d’organisations internationales, du secteur public, du monde universitaire et du secteur privé ont présenté divers exposés suivis de débats animés avec l’auditoire. Le Secrétariat de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV) et des experts de la communauté de la CIPV ont fait part de leurs connaissances et de leur expérience dans le domaine de l’évaluation, de la gestion et de la communication concernant la santé des végétaux et les risques phytosanitaires.
L’atelier a débuté par une présentation des normes et des outils internationaux pertinents par des intervenants du Codex Alimentarius, de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE), de la FAO et de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE). La présentation a été suivie d’une séance sur la gestion des risques, au cours de laquelle le Directeur de la Division de la recherche du centre de protection des végétaux de Yokohama du Ministère japonais de l’agriculture, des forêts et de la pêche (MAFF), M. Masahiro Sai, a rappelé l’importance des normes internationales pour les mesures phytosanitaires (NIMP) pour aider les parties contractantes à gérer les risques phytosanitaires. M. Sai est également le membre du Comité des normes chargé de superviser la proposition de réorganisation des normes relatives à la gestion du risque phytosanitaire. Il a rappelé que les NIMP permettent d’harmoniser les mesures phytosanitaires en fournissant des directives utiles pour la gestion du risque phytosanitaire.
Il a également indiqué que l’élaboration de directives plus générales sur la gestion du risque phytosanitaire et la rédaction de normes spécifiques sur les traitements phytosanitaires et les marchandises constituent des aspects importants pour les parties contractantes. Mme Joanne Wilson, également membre du Comité des normes de la CIPV et Conseillère principale à la Direction de la santé animale et végétale du Ministère néo-zélandais des industries primaires, a souligné que la récente adoption du Cadre stratégique de la CIPV 2020-2030 a entre autres permis de définir des options de gestion durable du risque phytosanitaire pour les normes relatives aux marchandises, notamment des approches systémiques. Elle a ajouté que l’atelier a été une excellente occasion de présenter l’approche adoptée par le Secrétariat de la CIPV concernant certaines questions relatives à la gestion du risque phytosanitaire, comme le commerce électronique, et a évoqué les initiatives qui visent à encourager la participation des pays et du secteur privé au processus d’élaboration des normes.
Les représentants des secrétariats du Codex Alimentarius, de la CIPV et de l’OIE, ainsi que de la Division des systèmes alimentaires et de la sécurité sanitaire des aliments de la FAO et de l’agence indépendante «Food Standards Australia New Zealand» ont présenté des exposés sur le thème de la communication des risques. La chef adjointe de l’Unité de la facilitation et de la mise en œuvre du Secrétariat de la CIPV, Mme Sarah Brunel, a présenté le Guide de la CIPV intitulé Communication sur le risque phytosanitaire et a décrit certaines des activités menées par le Secrétariat de la CIPV dans le domaine de la communication des risques. Elle a également encouragé les trois organisations sœurs (Codex Alimentarius, OIE et CIPV) à collaborer sur cette question sous l’égide du Cadre stratégique de la FAO 2022-2031, en tant que domaine prioritaire de l’approche «Une seule santé». En outre, lors d’une séance parallèle informelle, Mme Brunel a échangé avec les participants et leur a présenté plusieurs études de cas et expériences. De son côté, M. Alan MacLeod, spécialiste de l’analyse du risque phytosanitaire au Ministère britannique de l’environnement, de l’alimentation et des affaires rurales, et responsable du groupe de travail qui a rédigé le Guide de la CIPV relatif à la communication sur le risque phytosanitaire, a appelé les organisations nationales de la protection des végétaux à renforcer leurs capacités en matière d’analyse du risque phytosanitaire (ARP) et à collaborer afin de prévenir l’introduction et la dissémination des organismes nuisibles aux végétaux, soulignant que l’ARP permettra aux pays de renforcer l’innocuité du commerce.
Ressources complémentaires:
Catalogue de ressources de l’OMC relatives à l’évaluation des risques (normes internationales, lignes directrices et recommandations, exposés, manuels, guides, outils et liens vers des activités antérieures et des cours en ligne)
Séance sur la communication des risques organisée par l’OMC le 13 juillet dans le cadre de l’atelier sur «l’évaluation des risques, la gestion des risques et la communication sur les risques en rapport avec la sécurité sanitaire des produits alimentaires, la santé des animaux et la préservation des végétaux».
Séance sur la communication des risques organisée par l’OMC le 12 juillet dans le cadre de l’atelier sur «l’évaluation des risques, la gestion des risques et la communication sur les risques en rapport avec la sécurité sanitaire des produits alimentaires, la santé des animaux et la préservation des végétaux».